mardi 15 décembre 2009

Joyeuses fêtes de l'Avent!


Que j'aime le temps de l'Avent, ce temps qui précède Noël. Chaque année, il est là, avec ses carols, ses lumières, ses bougies et ses sapins qui fleurent bon Noël. Certains parlent de la magie de Noël. Certes pour moi, la période de Noël a sa particularité. Ce sont mes meilleurs souvenirs d'enfance:

*le froid sur mes joues lors des descentes en bob,
*les biscuits encore tous chauds sortis du four dégustés dans la cuisine illuminée de bougies alors que la neige tombe à gros flocons dans la nuit,
*le crissement de la neige sous mes pas,
*la musique de Noël qui résonne dans le salon,
*l'odeur du sapin trônant dans un coin, près de la cheminée,
*la douce chaleur d'un intérieur,
*les pièces de théâtre jouées par les enfants de l'école du dimanche où à l'époque j'interprétais le berger (ou plutôt la bergère), une étoile ou Marie (je ne vous dirai pas qui était Joseph...)
*la fête en famille et ma sœur et moi préparant un petit spectacle pour elle,

Bref, un univers familial paisible et plein de tendresse auquel je crois toujours. Je me réjouis de vivre ce temps avec ma petite famille. J'écoute à l'instant le nouvel album de Chris Tomlin « Glory In The Highest », des chants de Noël de louange! Magnifique CD avec des reprises des classiques arrangés au style d'aujourd'hui. Résultat: grandiose!

A vous, lecteurs de ce blog, je vous souhaite de passer une belle période de l'Avent.

Claudia

mercredi 9 décembre 2009

Des épreuves pour ensuite fortifier son prochain


Je réalise davantage que nos épreuves sont des moyens extraordinaires pour comprendre l'autre, pour exprimer la réelle compassion. En passant nous-mêmes dans la vallée de l'ombre de la mort (je dis bien en passant et non en y demeurant! C'est uniquement un passage), nous seront plus disposés à comprendre et à aider celui qui y passera aussi.

Les "proclame ta guérison, aie un peu plus de foi, etc." sonnent creux, non? Pour être un secours auprès de notre prochain, nous devons être des individus résilients. Montre-moi tes blessures et je te dirai qui tu es! Pour manifester la compassion, nous devons en avoir été nous-mêmes l'objet. (Que pouvons-nous donner si nous n'avons jamais rien reçu?) Or, voilà notre richesse, le trésor que nous avons reçu: Jésus. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais ait la vie éternelle. (Jean 3, 16). Je suis témoin de la compassion de Dieu. Il est venu à ma rencontre.

Il (Dieu) nous réconforte dans toutes nos souffrances, afin que nous puissions réconforter ceux qui passent par toutes sortes de souffrances en leur apportant le réconfort que nous avons nous-mêmes reçu en lui, nous rapporte l'apôtre Paul (2 Corinthiens 1, 4). La compassion, c'est être suffisamment pauvre pour comprendre le pauvre. C'est s'abaisser à la hauteur du pauvre. C'est nous rendre aussi misérable que l'est notre prochain. En restant dans notre confort, nous ne pourrons pas atteindre notre prochain qui a besoin d'aide. Jésus lui-même s'est fait pauvre pour venir en aide aux pauvres. En venant sur terre, il s'est présenté à l'humanité comme Roi serviteur. Mais il n'est pas resté pauvre! Il a été glorifié et reviendra en Roi glorieux!

Que les déserts que nous traversons nous amènent plus près du coeur de Dieu, là où nos mains deviennent Ses mains pour consoler, pour soutenir et pour aimer notre prochain qui est dans la détresse. A ce propos, je vous invite encore à la lecture des Béatitudes issues du Sermont sur la Montagne dans l'évangile de Matthieu chapitre 5.

A bientôt!
Claudia

jeudi 19 novembre 2009

Transformés par son Amour


Ma fille Eva m'enseigne le Royaume de Dieu... Et oui, cet après-midi, lorsque je l'ai sentie se blottir contre moi, affamée, cherchant à se nourrir, je me suis dis: "Wow, c'est ce que Dieu attend de ses enfants: une entière dépendance." Un bébé qui n'est pas nourri meurt. C'est la triste réalité. Sans Dieu, le monde meurt. Car l'espoir du monde est en Lui; Il est le pain de vie. Et plus nous sommes dépendants de Lui, plus nous sommes transformés par son Amour.

dimanche 15 novembre 2009

L'Amour de Christ


J'ai lu l'évangile de Jean, que je viens de finir, et cette fois-ci, ce qui m'a marqué le plus en le lisant, c'est de voir combien était la haine des hommes à l'égard Jésus. A plusieurs reprises, ces derniers ont essayé de le tuer en le lapidant, et au moment où ils lui jetaient des pierres, il est écrit qu'il s'enfuit. (Jean 8.31 et 39).

En méditant sur ces passages où Christ s'enfuit devant ces hommes qui en veulent à sa vie, je me suis dit: "L'angoisse de Jésus en fuyant devant ses hommes pour échapper à la mort devait être terrible." Lui qui est Amour, des personnes lui en veulent et souhaitent le tuer, afin qu'il n'existe plus.

Mais voilà que le plan divin s'accomplit, et nous pouvons encore apercevoir un peu plus combien son Amour est long et large, haut et profond. L'homme avec un coeur méchant essaie de le tuer afin qu'il n'existe plus. Mais en mourant, Jésus prend sur lui la haine des hommes, leur méchanceté, etc., enfin, tout les mauvais coeurs des hommes.

Mais vu que lui-même n'ayant point péché, la mort ne pouvait pas le retenir. Et voilà que trois jours après il est ressuscité des morts.
En revenant à la vie, Jésus revient vers les hommes qui l'ont tué, afin de donner sa vie... et de nous donner cette vie éternelle.
Par cet acte, nous découvrons un peu plus combien est grand son Amour.

David

mardi 10 novembre 2009

La pensée du jour


Éprouvez et constatez combien le Seigneur est bon. Psaume 34, 9

La bonté de l'Éternel n'est pas une théorie, elle se pratique, elle se laisse (é)prouver. Je trouve beau que le psalmiste David nous encourage à ne pas croire aveuglement à des vérités proclamées mais qu'il nous interpelle à faire nos expériences avec le Seigneur pour que l'authenticité de la Parole soit vérité en nous.

Éprouver, puis constater... Éprouve sa bonté dans ta vie, puis constate-la haut et fort! Dieu est un Dieu de relation.

Bonne journée!
Claudia

samedi 7 novembre 2009

Mon accouchement


Wow, quelle magnifique expérience! Je sais, je sais... toutes ne disent pas ça, mais Dieu a tellement été bon que je ne peux que le reconnaître! Et je veux encourager toutes celles qui passent ou vont passer par là pour mettre leur confiance en Jésus, car ça en vaut tellement la peine. Il est fidèle.

Alors que j'étais enceinte de 5 mois, une amie m'a prêté le livre « Naissance surnaturelle » de Jackie Mize. Je l'ai rapidement lu. Cet ouvrage parle notamment d'accouchement sans douleur, de ternir ferme dans la foi en croyant qu'il n'est pas indispensable d'avoir mal pendant l'accouchement. Des versets bibliques sont à l'appui de ces dires. A cette lecture, je trouvais tout cela intéressant, mais je ne me sentais pas assez forte pour espérer ne rien ressentir de douloureux. Je dois cependant souligner que j'ai eu la chance d'avoir une mère et un entourage qui ne m'ont jamais fait peur avec l'accouchement (c'est après que j'ai entendu des « horreurs »!). Pour vous raconter un peu, l'auteur du livre explique ce que Dieu lui a dit à propos des contractions qu'elle croyait jusque là signifier douleurs. « Tends ton bras et fais le poing. Au bout d'un moment, que ressens-tu? » « Je fatigue » « Est-ce douloureux? » « Non, c'est fatiguant. » La contraction n'est pas une douleur mais amène une fatigue. Bon, intéressant. Manque plus qu'à voir... Dans cet ouvrage, ce qui m'a le plus marqué, c'est notre capacité en tant qu'enfant de Dieu de prendre autorité sur le bébé et sur notre corps. Avec David, nous avons prié et ordonné à mon corps qu'il soit soumis à la Parole de Dieu. Nous avons ordonné que le bébé se positionne correctement, que le col de l'utérus se dilate correctement, etc.

Dimanche soir 28 juin, nous avions la célébration. J'étais devant à la guitare dans le temps de louange. C'était la première fois (et la dernière!) que je prenais un tabouret pour m'assoir, car mon ventre venait vraiment au chemin... Tout s'est bien passé, j'étais en (pleine) forme. Le soir, nous sommes allés au lit et j'ai encore demandé à David de me masser le bas du dos car la dilatation du bassin qui avait commencé depuis une semaine environ m'empêchait de m'endormir. Bref, je me suis endormie. Je me suis réveillée une fois vers 2h pour me rendormir jusqu'à 3h. Là, d'un bond, je me lève, croyant qu'il fallait que je parte à l'école et voilà que quelque chose me dégouline le long des jambes. Aïe, je n'arrive pas retenir! Hum, bizarre. Je vais réveiller mon mari. « Chéri, c'est bizarre, je crois bien que j'ai perdu les eaux... » et je n'avais aucune douleur! Le terme était prévu un mois plus tard. « Mais non, chérie, c'est rien rendors-toi... » Le coquin, il croyait s'en tirer comme ça! Et si le matin je partais pour mon travail parce que finalement tout va bien et que tout à coup ça m'arrive pendant le trajet (je roule quand même jusqu'aux Breuleux!) ou dans la classe?! Trop perturbée, j'ai décidé d'appeler les sages-femmes. (Jeudi avant, nous avions rendez-vous avec une sage-femme de l'hôpital pour expliquer comment allait se dérouler l'accouchement et pour visiter les salles d'accouchement. Mais comme ces dernières étaient toutes occupées, il était convenu qu'on y retourne lundi après-midi. La sage-femme m'avait laissé un numéro à appeler en cas de questions). La sage-femme qui me répond m'invite à venir faire un contrôle. Le temps de se déplacer, les contractions commencent et sérieusement! Il est 03h30. On est dans une des salles d'accouchement. Martine, une de sages-femmes de garde cette nuit-là me contrôle donc et me demande quand était mon dernier contrôle chez le gynécologue. Je lui réponds: « J'sais plus, ça fait un mois... en tout cas, je dois y retourner mercredi. » Et voilà qu'elle nous annonce: « Madame, vous n'allez pas y retourner, vous allez accoucher! » Wow, ça y est, c'est là. J'étais déjà dilatée de 5 cm (30 minutes après mon réveil). Je ne vous cache pas que j'avais mal, mal, mal. J'ai directement demandé la péridurale. Ça allait long, elle ne venait pas... Pendant une bonne heure, les contractions étaient fortes et... pas de péridurale. Je demande à David: « Elle est prête, cette péri? Elle arrive?! » Il demande poliment à Mme Martine. Elle fait un toucher et nous dit: « C'est trop tard, je sens la tête. »

La dernière demi-heure a été juste merveilleuse. Dès qu'il a fallu commencer à pousser, les douleurs n'étaient plus à comparer. Je sentais bébé descendre. Il faisait son chemin gentiment mais surement. On travaillait bien tous les trois: bébé, Martine et moi (oui, oui, David aussi :-)) Et à 5h26, lundi 29 juin 2009, Eva a pointé le bout de son nez. Si ce n'est pas la plus belle expérience de ma vie, c'est bien l'une des plus belles.

Quelle joie d'accueillir ce petit bout de chou parmi nous! Eva est en parfaite santé malgré son petit poids. Après deux jours de maternité, elle a commencé à avoir la jaunisse. Comme le taux de bilirubine était assez important, il a fallu mettre Eva dans l'isolette, sous photothérapie. Au bout de plusieurs heures, ça allait mieux. On la sortait de l'isolette. Ensuite, la jaunisse remontait et il fallait à nouveau la placer dans l'isolette. Cette situation yoyo est ce qui a été le plus difficile pour moi. Je savais que ce n'était pas grave en soi, que les médecins contrôlaient la situation. Mais ce qui m'était lourd était de ne pas savoir combien de temps tout cela allait durer et mon cœur était aussi déchiré de ne pas pouvoir porter ma fille et de ne pas l'avoir tout le temps près de moi. Dans ma détresse, j'ai appelé le Seigneur. Je lui ai demandé de me parler. Il m'a dit: « Souviens-toi de l'accouchement. C'est vrai, ma grâce a ni commencement, ni fin mais souviens-toi de ce merveilleux accouchement et dis-toi juste que c'est le début de ma grâce pour Eva. » Cette parole de mon Dieu m'a donné une pleine confiance et c'est sur elle que je m'appuie et m'appuierai encore. Je sais que la vie n'est pas simple, qu'il peut nous arriver toute sorte. Mais la grâce de Dieu est là et elle est immense, « incontenable ».

Je crois fermement que lorsqu'on s'appuie sur Dieu, lorsqu'on crie vers lui, il est fidèle pour répondre et apaiser nos cœurs.

Ma grossesse


Arrivée vers le dernier trimestre, j'ai commencé à avoir des craintes quant à la santé de mon bébé. Aux contrôles gynécologiques, tout allait bien; bébé grandissait normalement, j'étais moi-même en forme. Cependant des pensées telles que: « Sera-t-il 'normal'? » me traversaient souvent l'esprit. Que se passait-il au juste dans mon ventre? Oui, bien sûr, le médecin pouvait observer si le cœur battait correctement, si aucun membre ne manquait et ce genre de choses. Mais qu'en était-il de son développement mental? L'inconnu, le sentiment de ne pas pouvoir maîtriser ce qui se formait dans nom ventre m'inquiétait. J'avais beau proclamer que Dieu était le créateur de cette merveille, je réussissais difficilement à bannir définitivement mes peurs. Un soir, après une de nos célébrations, une dame à qui je n'avais rien parlé de tout ça me raconte que dernièrement, lorsque sa fille était au début de sa grossesse, le médecin lui avait dit qu'elle risquait de perdre son enfant. Ensuite, on lui dit qu'il était peut-être malade. Cette femme vivait dans l'incertitude. Sa maman lui a alors dit: «  Stop! Dis simplement merci. C'est un cadeau de Dieu ». Son témoignage m'est directement allé en plein cœur. C'était ce dont j'avais besoin d'entendre. Ça n'a pas changé les circonstances mais ça m'a aidée à changer mon attitude. J'ai moi-même adopté cette attitude de reconnaissance qui m'a délivrée de mes frayeurs.

Bienvenue sur le blog de la famille Schmied!

Je m'appelle Claudia Schmied, j'habite à Delémont dans le canton du Jura avec mon mari David et notre fille Eva. Nous sommes impliqués au Gospel Center Jura où David est pasteur depuis juillet 2008. Je dirige la louange dans l'église et j'ai du plaisir à travailler aux côtés de mon mari. Je suis aussi enseignante, ce qui me permet de rencontrer dans un autre contexte la population jurassienne par le biais de remplacements!

Au travers de son nouveau blog, la famille Schmied se réjouit de pouvoir partager avec vous ses expériences, ses joies, ses questions, un bout de sa vie, quoi! Tout ça, pour la gloire de notre Dieu, pour que son seul nom soit reconnu et honoré. A bientôt!