dimanche 14 mars 2010

Conquérir les promesses de Dieu


Témoignage personnel
Pour vous le témoigner et pour moi-même afin que je n'oublie pas, je désire vous partager maintenant une période riche en apprentissages, je dirais un processus miraculeux que Dieu m'a fait vivre ces derniers mois.

Au mois de juin l'an passé, j'ai donné naissance à ma fille Eva et j'ai tout de suite eu du lait maternel en abondance pour la nourrir. Eva a bien pris du poids; partout où j'allais, le "biberon naturel" me suivait sans même que j'aie à y penser. Bref, les trois premiers mois n'ont vraiment pas été un souci au niveau de l'allaitement. Le bonheur!

Voilà qu'ensuite, j'ai eu un refroidissement et environ deux jours plus tard: plus de lait. J'avais de la peine à y croire, moi qui en avait tellement! Et puis, pour un rhume! Mince... j'y crois pas. C'est de ma faute. J'aurais dû faire attention. A cause de ma négligence, c'est Eva qui en pâtit. Entre frustration, tristesse, non-compréhension, j'ai suivi sans tarder le conseil de la sage-femme: j'ai donc stimulé toutes les deux heures , tout en priant (ça, la sage-femme ne me l'avait pas conseillé!). Après 48 heures, le lait est revenu, mais pas aussi bien qu'avant. Il fallait la compléter (j'avais encore du lait maternel congelé). J'ai donc réalisé que la maladie avait laissé des traces. Bon. Que fais-je? Certaines n'ont même pas pu allaiter, d'autres que peu de temps, alors pourquoi m'inquiéter? Pourquoi ne pas me contenter de ces trois mois? Et puis, il y a le lait en poudre...

J'ai résonné différemment: Eva, quatre mois, avait besoin d'être nourrie au lait (les spaghettis, c'est pas encore pour le moment ) et on sait tous que le lait maternel est le meilleur aliment. À partir de cette évidence, j'ai combattu. C'était mon raisonnement. En fait, j'ai pris conscience que j'avais le droit de réclamer la restauration de mon corps pour qu'il produise à nouveau du lait afin que mon enfant soit nourri. L'auteur de mon corps est Dieu. L'allaitement est son idée. Donc, je savais qu'il avait la puissance de restaurer et que la guérison est sa volonté (car je considère bien cette « panne » de lait comme une maladie). En comprenant cela, j'ai pris, avec d'autres, autorité. Et je le dis vraiment avec humilité, le miracle a eu lieu! J'ai continué d'avoir du lait, ça a bien repris puisque Eva a même grimpé dans sa courbe du poids! Jusqu'à six mois, par la grâce de Dieu, ma fille a eu du lait maternel. Ensuite, j'ai introduit les aliments solides et j'ai aussi dû, parallèlement à l'allaitement, commencer à la compléter avec du lait en poudre. Avoir dû la compléter me garde dans l'humilité. Cela ne signifie pas que rien ne s'est passé. Au contraire. Cela m'apprend à persévérer dans la foi et à reconnaître la souveraineté de Dieu. Le miraculeux vient de lui et ça n'a rien de magique.


J'ai donc appris, à travers cette expérience de foi, à baser ma prière d'intercession sur la connaissance de Dieu, sur la révélation. Ceci est un encouragement pour nous à rechercher la personne de Dieu pour tenir ferme quand les épreuves, quand la tempête arrivent dans notre vie. Car c'est Dieu qui fera la différence. Non pas ma gentillesse ou ma bonne volonté, mais Dieu seul dans sa grâce.

D'autre part, durant cette merveilleuse période d'allaitement, le verset 14 du psaume 139: Seigneur, merci d'avoir fait de mon corps une aussi grande merveille. Ce que tu réalises est prodigieux, j'en ai bien conscience a pris une nouvelle couleur pour moi. Je ne le comprends plus comme seulement: « Merci de m'avoir fait belle/beau » mais plutôt « Wouaaaaaaaouh! C'est trop la classe comme le corps que tu m'as donné fonctionne!! Seigneur, tu as pensé à tout!!Merci, merci, merci!!! » C'est ce que je dis aujourd'hui en constatant la précision et la sagesse avec lesquelles Dieu nous a tous créés dans son intention d'origine (c'est-à-dire, avant que le péché vienne nous salir) . Bien que la maladie soit présente sur cette terre en conséquence au péché, l'intention d'origine de Dieu n'est pas perdue. Elle est à retrouver pour tous au travers de la croix de Jésus. Merci notre Dieu!


Ce témoignage est partagé pour encourager et non pas pour culpabiliser celles qui n'auraient pas pu allaiter. Simplement, au travers de cette expérience, je réalise que tout est possible non pas par nos propres forces, mais par la grâce de Dieu et le but est de rester "collé" à Lui toujours et toujours. Parfois, je lâche sa main, mais il me la tend à nouveau et ensemble, Lui et moi, nous continuons le chemin.

Soyez encouragés et fortifiés pour être plus que vainqueurs!