lundi 13 décembre 2010

Grand-maman Lydia


Alphonse de Lamartine a dit : « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. » Grand-maman Lydia est partie il y a aujourd'hui deux ans. Il y a deux jours, on s'est retrouvés en famille pour fêter Noël. Elle m'a manqué. Il y a deux mois, on a fêté les 30 ans de ma sœur. Elle m'a manqué. Il y a 18 mois, j'ai donné naissance à ma fille. Là aussi, elle m'a cruellement manqué. Ce bébé que je portais tout fraîchement en mois lors de son départ, j'aurais tellement voulu lui dire encore qu'il était là, qu'elle allait être une quatrième fois arrière-grand-mère. Lorsqu'elle nous a quittés, j'ai ressenti une brisement en moi... Comme un partie de moi qu'elle emportait avec elle... la partie de mon cœur où habitait mon amour pour elle, celle où elle vivait en moi... celle de notre histoire à toute les deux... Elle l'a emportée avec elle, car l'histoire est terminée. La mort reste cruelle, mais lorsqu'elle vous enlève une grand-maman qui a bien vécu et qui a droit au repos. La mort déchire nos cœurs, fait couler les larmes. Mais lors du départ de grand-maman pour l'éternité auprès de son Dieu, j'ai aussi ressenti que cette expérience me rapprochait de Dieu: un être aussi proche de moi, avec qui j'ai pu partager sur la terre des vivants qui entre dans l'éternité m'a donné un goût d'éternité. Et quand je suis triste en pensant à toi grand-maman Lydia, quand encore tu me manques et que j'aimerais te serrer dans mes bras, quand j'aimerais juste décrocher le téléphone pour entendre une dernière fois ta voix, je me souviens des paroles de Christ à qui tu as confié ta vie, et alors je sais que tu es près de lui, que rien ne te manques et que tu es à la meilleure place. Je sais que ce monde présent ne peut plus te blesser, que tu es en sécurité et heureuse. Je veux savoir que tu souris là-haut et que tes yeux voient ce en quoi tu as cru.

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